Correspondance entre le microcosme et le macrocosme
L'homme, hiéroglyphe de l'univers
Dans ces 16 conférences faites à Dornach entre le 9 avril et le 16
mai 1920. Steiner fait ressortir à quel point l’homme, ce microcosme, est le reflet de l’univers : « La constitution de l’univers ne peut absolument pas être considérée sans que l’on se réfère constamment à l’homme, sans que l’on s’efforce en quelque sorte toujours de chercher à l’extérieur dans l’univers ce qui se trouve aussi d’une manière quelconque en l’homme […] la vie humaine est en quelque sorte modelée d’après les lois de l’univers jusque dans le plus petit détail, jusque dans la respiration et jusque dans sa limitation terrestre entre la naissance et la mort ». dit Steiner au début de la quatrième conférence. Or notre connaissance de l’homme et de l’univers est devenue abstraite, mécanique et mathématique. Elle ne rend pas compte du monde vivant. Pour accéder à une véritable connaissance de l’homme et de l’univers, il faut mettre en oeuvre d’autres facultés et inclure l’existence d’autres lois que celles de la pure matière.
Cet ouvrage, qui expose des données rigoureuses, mais novatrices dans le domaine de la science. ne fait pas appel à l’intellect froid et desséché, mais recherche « une connaissance qualitative de choses astronomiques etaussi de choses terrestres élémentaires ». Il attire l’attention sur l’impact du Mystère du Golgotha sur l’évolution de la Terre et de l’univers, témoignant que science et religion ne sont pas incompatibles. Répondant à la question posée au début comment la nécessité naturelle et la liberté sont-elles conciliables?, Steiner insiste sur le lien entre la liberté et le penser libéré du sensible, entré dans le monde par l’acte accompli par le Christ, et conclut : « C’est donc dans une appréhension juste du christianisme que se trouve le pont entre la vision du monde naturelle et la vision du monde morale. »
306 pages.
GA201