Astrell et le gardien de la forêt
«À présent, entrons dans le conte!
Comment y arriver, c’est une chose bien connue» nous dit Sofia Prokofieva. «Il suffit que tu dessines une clé à l’aide de la craie magique sur n’importe quelle porte. C’est tout. Et puis, il te faut ouvrir la porte et simplement avancer ... Et déjà, tu es dans le conte.»
Et c’est ainsi que le magicien Aliocha, accompagné de son inséparable matou Wassika, nous fait pénétrer dans le monde de l’imaginaire, de la magie. Appelé au secours par Astrell, la princesse du crépuscule, il va vivre des expériences terribles et intenses avec les deux frères magiciens : le magicien noir, Kargor, avec ses serpents de feu, le magicien blanc, Rengist, l’époux de Dojdirena, la souveraine de la pluie, mère d’Astrell. Jaloux, Kargor a jeté un sort sur son frère, appelé de ce fait «Rengist-sans-mémoire» qui a perdu la mémoire (en particulier des formules magiques), cette étincelle bleue que Kargor veut faire disparaître.
Ces images fortes baignent dans l’atmosphère, bienveillante et confiante en la vie, de l’humour, toujours présent, et d’une nature proche de l’homme.
Ce conte russe des temps modernes de Sofia Prokofieva pourra plaire à tous les enfants à partir de 8 ans et sans limite d’âge, car derrière les images se cachent une portée symbolique et une expérience de vie qui donnent à penser et touchent le cour.
167 pages.